
Lorsque j’ai pondu mon premier roman en 2017, je n’avais qu’une idée en tête : me faire éditer. Tout ce que je connaissais de l’autoédition ne m’emballait pas. L’investissement en argent et en temps ne m’intéressait pas.
Combien d’histoires avais-je entendues d’auteur restant avec des boîtes de copies invendues de leurs romans? (Et ce, même s’ils sont édités)
Il n’était donc pas question de m’endetter dans cette aventure et heureusement, j’ai été édité dès le départ. S’en est suivi 7 autres romans/nouvelles, publiés par la même maison d’édition, en 3 ans (2017-2020).

Tout allait bien dans le meilleur des mondes… mais est arrivée la Covid-19!

Depuis début 2020, presque en même temps que le début de la pandémie, j’ai commencé à écrire mon projet actuel « 2489 ». Avec toutes les répercussions mentales du confinement et des restrictions sanitaires, mon écriture en a pris un sale coup (comme bien d’autres auteurs)!
Alors je trouvais que je stagnais, j’ai quand même terminé 2 tomes d’une trilogie. De plus, je n’avais jamais écrit autant de mots pour un projet (entre 55 000 et 60 000 mots par tome).

J’ai toujours aimé me mettre au défi et ce projet ne faisait pas exception. Au lieu d’aller dans la facilité, j’ai envoyé mon projet à quelques maisons d’édition plus grand public dans l’espoir à peine voilé d’être vendue en librairie ou grande surface.
Après un 6 mois des premiers envois, j’ai déjà reçu 3 refus sur 5! Même si je relativise (selon mon histoire je ne suis pas vraiment surprise des refus), j’attends encore avec impatience la réponse de deux autres…. mais l’une d’entre elles n’a même pas encore touché à mon projet et parle d’encore au moins 3 mois…

Ce qui anime un auteur, c’est d’être lu!
Et depuis 2021, personne ne lit mes histoires (outre mes bêta lecteurs évidemment). Le tome 3 stagnait, je n’avais pas vraiment la concentration pour continuer, je piétinais.